En post-opératoire

La présence de la sonde JJ peut entrainer certaines gênes en post opératoires : douleurs pelviennes ou lombaires, pollakiurie (envie fréquente d’uriner), hématurie, brûlures mictionnelles.

Afin de diminuer au mieux la gêne occasionner, il est conseillé de boire abondamment et de maintenir une fréquence mictionnelle toutes les 3h à 4h.

Lors de la miction, il est conseillé aux patients de ne pas forcer et de se détendre pour ne pas ressentir de douleurs lombaires. En effet, la sonde JJ empêche le bon fonctionnement du système anti reflux vésico-urétéral et la remontée des urines vers les cavités rénales peut entrainer des douleurs brutales rappelant celles des coliques néphrétiques.

En cas de fièvre, il est conseillé d’en informer le médecin qui vous prend en charge ou de consulter aux urgences.

Ablation de la sonde JJ

Le retrait de la sonde est habituellement fait en consultation lors d’une cystoscopie.

Le cystoscope est introduit dans la vessie sous anesthésie locale, puis une pince à corps étranger servira à attraper la boucle présente d’en la vessie et enlever l’ensemble de la sonde.

A nouveau, une gêne peut être ressentie pendant les 2 jours suivant l’ablation d’une sonde JJ : Douleurs pelviennes ou lombaires, pollakiurie, brûlures mictionnelles.

En cas de fièvre, il est conseillé d’en informer le médecin qui vous prend en charge ou de consulter aux urgences.

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