Symptômes

Le syndrome de jonction pyélo-urétérale est évoqué devant des douleurs lombaires récidivantes, des infections récidivantes du rein ou des calculs rénaux. Sur le long terme, on pourra retrouver à l’extrême une destruction du parenchyme rénal. La présence d’une dilatation des cavités rénales sur une échographie fera également évoquer le diagnostic.

Bilan

Le bilan reposera sur la réalisation d’un scanner avec des temps tardifs urinaires et sur la scintigraphie rénale.

Une fois l’indication de traitement posée, la prise en charge de cette pathologie est chirurgicale :

  • Endopyélotomie,
  • Dilatation au ballon,
  • Pyéloplastie.

Le standard de traitement est la pyéloplastie et les taux de succès des différentes prises en charge sont bons.

douleurs lombaires

Traitement chirurgical

Pyéloplastie

La pyéloplastie est une intervention réalisée pour une cure de syndrome de la jonction pyélo-urétérale. Le but est d’enlever la zone de jonction pyélo-urétérale sténosée et de refaire une anastomose largement perméable afin de lever l’obstruction de la voie excrétrice supérieure.

Cette intervention peut être réalisée en chirurgie ouverte ou en coelioscopie.
Une hospitalisation de quelques jours est habituellement la norme.

Procédure chirurgicale

Sous anesthésie générale, l’uretère et la jonction pyélo-urétérale sont disséqués. Au besoin, le pédicule vasculaire rénal inférieur sera également disséqué. Une fois la zone de jonction pyélo-urétérale sténosée repérée, cette dernière est réséquée puis une nouvelle anastomose est réalisée.

Durant l’intervention, une sonde JJ est mise en place afin de permettre une bonne cicatrisation de l’anastomose

Post-opératoire

Le patient est hospitalisé plusieurs jours afin de s’assurer de l’absence de complications précoces.

La sonde JJ sera retirée en consultation environ 1 mois après l’intervention.

Complications

En post opératoire immédiat, les complications principales sont les infections urinaires, les hématomes de la zone de dissection et les fuites de l’anastomose pyélo-urétérales.

Sur le long terme, une attention particulière sera accordée à la surveillance de l’absence de récidive du syndrome de jonction pyélo-urétérale.